Depuis la semaine dernière, la pluie a fait son grand retour au Japon. C’est le 梅雨 : tsuyu ou encore en français la saison des pluies. Parfois le soleil est au rendez-vous, on avoisine les 30 degrés. Certains jours par contre il pleut continuellement sans jamais s’arrêter et la température peut ou non chuter drastiquement d’une dizaine de degrés et ceux parfois plusieurs jours en suivant. Ici c’est indispensable, tout le monde est équipé d’un parapluie. Le plus répandu étant le parapluie grand et transparent, un modèle qu’on retrouve dans tous les konbinis (superettes ouvertes 24h/24 disponible à chaque coin de rue). Le parapluie est tellement un accessoire banale que la plupart des lieux privilégient une place pour le déposer. Oui, les toilettes des stations de métros, vous trouverez des crochets pour l’attacher mais aussi un rebord pour déposer votre sac 😉
Mais avant de pénétrè à l’intérieur du café, magasin, bâtiment public… vous devrez effectuer un petit rituel. Placer votre parapluie dans une trappe pour le recouvrir d’une protection plastifiée automatiquement. Si vous avez un vélo et que vous souhaitez rentrer dans une gare, on s’empressera de vous le recouvrir de plastique. Et oui, l’eau et la gadou n’ont pas leur place à l’intérieur. À la sortie il y a des poubelles pour jeter votre pochette après usage. Oui, le japon aime le sur-emballage. La viande en barquette de polystyrène emballée de nouveau dans un fin sac plastique transparent enveloppé lui-même dans un autre sac plastique ne choque personne.
Il y a tout de même des exceptions écologiques, pour en revenir au parapluie dans certains lieux il est possible de simplement le déposer à l’entrée et parfois même de le verrouiller avec un code comme à la bibliothèque Hibiya Library & Museum. Cette semaine je suis tomber pour la première fois sur une bibliothèque qui proposait des pochettes solides réutilisables.