Guide Hiroshima et Miyajima : Que faire et visiter en 2023?

Voici une liste des activités que j’ai pu faire avec ma famille à Hiroshima en deux jours et demie pendant cette golden week 2023. Je vous recommande de voyager en dehors des vacances japonaises si vous le pouvez. Pour ma part comme je travaille au japon et que nous avons peu de congés annuelles, je n’ai pas eu le choix. Cette année avec la suppression des mesures pour le Covid et l’accueil des touristes étrangers, les hôtels étaient remplies et les prix se sont envolés. Nous en avons eu pour 20000 yens/nuit pour une chambre pour deux (~135 euros). En tant normal en semaine c’est autour des 8000 yens (53 euros).

Navigation rapide

Comment accéder à Hiroshima?

Depuis Tokyo

Avec le train rapide (shinkansen)

Durée: 3h50, Prix: 19760 yens aller

Astuce: Vous pouvez économiser en réservant en avance vos billets avec l’application EX App (en japonais) ou en achetant des places non assises.

En avion

Depuis Haneda (plus proche de tokyo) avec JAL ou ANA

Durée: 1h20, Prix: ~20000 yens aller

Depuis Narita avec une compagnie low-cost Sprint Airlines depuis Narita (plus loin de Tokyo)

Durée: 1h45, Prix: ~7000 yens aller

En bus par exemple Willer Express

Durée: ~14h, Prix: ~6000 yens aller

Astuce: Prenez un bus de nuit, par exemple départ 20h de Shinjuku, arrivée à 6:50 dormez dans le bus ils sont assez confortables vous pouvez allonger votre siège et il y a un cache tête pour plus d’intimité)

Depuis Osaka

Avec le train rapide (shinkansen)

Durée: 1h29, Prix: 10420 yens aller

En bus par exemple WillerExpress

Durée: ~6h30, Prix: ~3500 yens aller

Top des 7 activités à faire et visiter à Hiroshima

Visiter le Dôme de la bombe atomique

Visiter le Musée d’Hiroshima pour la paix

Visiter le Château de Hiroshima

Déguster l’okonomiyaki d’Hiroshima

Profiter des produits locaux comme le citron Setouchi ou l’oursin d’hiroshima

Aller au parc Hiyajima et visiter le musée Hiroshima Moca

Bonus: nourrir les Koi, carpes japonaises

Manger des huitres sous toutes ses formes

L’huitre fraiche et charnue d’hiroshima

Le pain au curry avec une huitre à l’intérieur

Les huitres chaudes

16 idées d’activités sur l’île de Miyajima

Prendre le ferry pour Miyajima

Prendre des photos des biches sauvages sur Miyajima

Se prendre en photo devant le magnifique grand torii flottant

Visiter le Itsukushima-jinja

Manger des jolies manjus à la forme de momijis

Se balader sur miyajima et en prendre plein la vue

Se rassasier avec la bière locale de miyajima

Visiter le Momijidani Park et ses alentours

Prendre le téléphérique en direction du sommet de miyajima, le mont Misen

Chercher les nombreuses petites statues spirituelles comme dans zelda

Faire une randonnée jusqu’au sommet de miyajima, le mont misen

Copier les passants et ajouter une pyramide de cailloux près du sommet de miyajima, Mont Misen

Faire un Panorama sur le sommet de miyajima, Mont Misen

Être chanceux et apercevoir un tanuki

Admirer le couche de soleil sur miyajima

Acheter des manjus momijis en souvenir pour ramener à ses amis japonais

Alors comment ça se passe le Japon ?

Il va être difficile pour moi de résumer, il s’est passé tellement de choses mais allons-y tentons 🙂

Depuis le 20 mars je suis à Tokyo. J’ai tout d’abord séjourné dans une auberge de jeunesse en mode hôtel capsule pendant une quinzaine de jours. Puis j’ai emménagé dans une famille d’accueil japonaise pendant environ un mois. J’ai ensuite voyagé avec ma famille dans différents endroits touristiques Tokyo, Kyoto et Okinawa.

Maintenant, je me suis enfin installé dans une nouvelle maison partagée (share house) situé à 10 minutes de Shinjuku (grand quartier d’affaire et administratif). Nous sommes un peu plus d’une quinzaine dans la maison qui comporte 3 étages. Je dors dans une chambre avec 5 personnes, ce sont des lits superposés avec des rideaux. Il n’y a pas beaucoup d’intimité ni de rythme de vie. Ce n’est pas une légende, les japonais travaillent beaucoup, ils veulent tout de même se reposer et pour cela ils n’ont pas d’autres choix que de prendre sur le temps de sommeil. La nuit de 4h n’effraie personne ici :/ Je suis le seul étranger de la share house c’est parfois un peu compliqué mais ça me permet bien d’améliorer mon japonais. Certaines personnes parlent anglais, 3 personnes ont effectué un PVT en Australie.

J’ai ensuite vu des amis français de ma ville natale pendant 2 semaines ce qui ne m’a pas laissé le temps de m’ennuyer. Mais ils sont retournés en France la semaine dernière. Maintenant il pleut et je commence à m’habituer aux visites surtout à Tokyo. Je ressens le besoin de trouver rapidement de nouvelles activités.

Pour le moment je continue de prendre des cours 4 heures par semaine, 2 fois par semaine. Ce sont des cours organisés et financés par la mairie de Shinjuku, qui ont lieu au Shinjuku Multicultural Plaza. Je vous le recommande, on est en petit effectif. Nous sommes 4 élèves pour un enseignant et les cours sont de qualités. Pas de stress, le rythme est approprié et on ne divague pas… Les enseignants sont bénévoles, le prix est donc dérisoire 4000 yens pour un trimestre.

Je prends aussi des cours depuis à la Humans Academy suite à la lecture d’articles sur les jobs au japon. L’école propose des cours payants pour apprendre le japonais mais aussi un cursus qui s’appelle “model student”. L’intérêt de ce cursus c’est qu’au lieu de dépenser de l’argent pour assister au cours vous en gagner. A raison de 1500 yens pour une heure et demie de cours. L’école vous rémunère uniquement si vous avez certains visa, en l’occurrence le working holidays (PVT, designated activities) en fait partie. Pourquoi on vous indemnise car les enseignants sont se forment à enseigner. Vous êtes un modèle. Vous pouvez choisir vos cours en fonction de votre niveau. Pour ma part j’ai pris le niveau débutant. Il faut tout de même savoir lire hiragana et katakana enfin il vaut mieux connaitre un petit peu de grammaire et de vocabulaire car ce n’est pas tout à fait la base de la base. Dans ma classe, nous sommes un peu moins de 20 étudiants dont les 2/3 sont des français. Je crois que les articles ont bien aider à la notoriété du programme. Concrètement, comment cela se passe. Il y a plusieurs enseignants dans la classe. La session comporte 2 cours de 45 minutes. À chaque cours, l’enseignant est différent. Mais le contenu se suit entre les 2 cours d’une même session. Le plus souvent nous assistons à un diaporama d’images et de texte. L’enseignant nous demande de répéter tous ensemble puis il demande individuellement. Enfin, nous faisons des paires et nous nous entretenons sur un petit dialogue. À la fin on nous transmets le récapitulatif papier pour réviser. Les quelques bémols sont que les enseignants communiquent uniquement en japonais. Ce sont des images qui nous indiquent la signification donc parfois c’est sujet à différentes interprétations quand elles sont présentes –‘ Nous sommes aussi nombreux et la durée est courte donc nous ne pouvons pas poser de questions. Je suis content car cela me permet de réviser ce que j’apprends dans mes autres cours.

Enfin j’ai trouvé un petit job payé au lance pierre. Le minimum de Tokyo moins 20% de taxe soit 800 yens de l’heure (un peu plus de 6 euros/h) + le transport. Cela consiste à distribuer des tracts sur une session de 4h pour une école française privée, l’Ecole sympa. C’est fun au début mais un peu répétif à la longue. Mais au moins c’est on ne peut plus simple et je n’ai pas besoin de parler japonais il suffit de dire Bonjour, de faire un sourire et de glisser le tract dans la main puis de dire Merci, bonne journée. C’est bien cliché comme il faut pour apater puisque c’est enfaite une carte postale avec le drapeau français dessus. Je distribue dans les rues de Ginza qui sont l’équivalent de notre Champs-Élysées.

J’avais aussi tenter de donner des cours de français sur une application qui s’appelle Flamingo. J’avais vu une annonce sur Craiglist (LeBonCoin pour les étrangers au japon), je suis allé dans les bureaux de la start-up pour créer mon profil et me prendre en photo. Puis j’ai donné mon premier cours de français à une japonaise mais j’ai arrêté elle semblait plutôt prendre des cours pour rencontrer un étranger plutôt que pour apprendre. C’est dommage car je gagnais presque autant que 4h de distribution de flyers en une heure de travail.

Au niveau sociabilité, j’ai rencontré pas mal de français et japonais dans des meet-up, maison d’accueil, jobs, activités… L’activité principal ici ce sont les izakayas, ce sont des bars ou l’on boit et on mange. Certains proposent des boissons à volonté ou nourriture à volonté. Il n’est pas rare de poursuivre ensuite la soirée au karaoké, ce sont des box salons où l’on paye à l’heure. Les japonais n’ont pas la culture de la fête comme nous l’entendons. Les transports finissant tôt aux alentours d’un peu plus de minuit généralement, les japonais ne vont pas danser en boite de nuit.

C’est la saison des Pluies au Japon (梅雨 : tsuyu)

Depuis la semaine dernière, la pluie a fait son grand retour au Japon. C’est le 梅雨 : tsuyu ou encore en français la saison des pluies. Parfois le soleil est au rendez-vous, on avoisine les 30 degrés. Certains jours par contre il pleut continuellement sans jamais s’arrêter et la température peut ou non chuter drastiquement d’une dizaine de degrés et ceux parfois plusieurs jours en suivant. Ici c’est indispensable, tout le monde est équipé d’un parapluie. Le plus répandu étant le parapluie grand et transparent, un modèle qu’on retrouve dans tous les konbinis (superettes ouvertes 24h/24 disponible à chaque coin de rue). Le parapluie est tellement un accessoire banale que la plupart des lieux privilégient une place pour le déposer. Oui, les toilettes des stations de métros, vous trouverez des crochets pour l’attacher mais aussi un rebord pour déposer votre sac 😉

Mais avant de pénétrè à l’intérieur du café, magasin, bâtiment public… vous devrez effectuer un petit rituel. Placer votre parapluie dans une trappe pour le recouvrir d’une protection plastifiée automatiquement. Si vous avez un vélo et que vous souhaitez rentrer dans une gare, on s’empressera de vous le recouvrir de plastique. Et oui, l’eau et la gadou n’ont pas leur place à l’intérieur. À la sortie il y a des poubelles pour jeter votre pochette après usage. Oui, le japon aime le sur-emballage. La viande en barquette de polystyrène emballée de nouveau dans un fin sac plastique transparent enveloppé lui-même dans un autre sac plastique ne choque personne.

Il y a tout de même des exceptions écologiques, pour en revenir au parapluie dans certains lieux il est possible de simplement le déposer à l’entrée et parfois même de le verrouiller avec un code comme à la bibliothèque Hibiya Library & Museum. Cette semaine je suis tomber pour la première fois sur une bibliothèque qui proposait des pochettes solides réutilisables.

 

 

 

 

Une visite guidée avec Soyun

J’ai eu la chance de rencontré Soyun, une amie d’un ami qui vit en Corée du Sud. Elle a pu me guidé ce dimanche. Nous sommes partis en direction du marché Tongin Market mais malheureusement il était fermé. Les rues étaient étrangement presque désertiques, pourtant nous étions dans l’hyper centre de Séoul. Soyun m’a expliqué que les visites se faisaient le plus souvent l’après-midi. En chemin, nous sommes entrés dans une boutique très charmante. Elle proposait une dégustation de Makgeolli. À la première gorgée, le goût me fut familier. La vendeuse nous ayant entendu parler français a prononcé le mot «cidre». Effectivement, cela a presque le même goût, c’est un alcool de riz fermenté à froid pétillant. Je vous conseille, c’est vraiment très bon.

Ensuite, nous sommes allés vers le palais royale Gyeongbokgung. Soyun m’a expliqué plein d’anecdotes intéressantes. Par exemple, il faut savoir que toutes les entrées du palais sont situées au Sud et jamais au Nord car c’est la direction dans laquelle repose la tête des défunts. Dans chaque habitation coréenne on retrouve ce modèle excepté que les entrées peuvent se situer à l’est et l’ouest en plus du nord. C’est exactement le même procédé pour les lits, la tête des coréens ne s’endort jamais au nord non plus. J’ai aussi appris que toutes les ouvertures de chaque partie du palais étaient modulables. On pouvait ainsi à l’époque agrandir et réduire les pièces en fonction des évènements royaux.

Déçu par mes deux repas de la veille dans des fast-food coréens (toast et plat de nouille), Soyun m’a proposé de déguster un repas typiquement coréen. Pour s’y rendre nous avons pris le bus ce qui nous a amené sur une discussion insolite. Pour le contexte, Soyun a étudié 6 mois à Lyon. Elle me disait que les coréens n’aimaient pas attendre. Cela se vérifie par la présence des bus à l’heure exacte toujours indiqué sur les panneaux connectés. Ou par le débit internet, toujours de plus en plus rapide. La 4g recouvre 100% du territoire et ils commencent déjà à s’équiper de la 5G alors que la norme n’est même pas encore finalisée. C’est ce qui l’a choquée en France, le métro pouvait s’arrêter pendant plus de 30 minutes, impensable en Corée.

Enfin, nous sommes arrivés au Jaha Son Mandu, c’est un restaurant où elle a l’habitude de se rendre, il est recommandé par le michelin 2018. Fort de son succès, il y a en principe toujours beaucoup d’attente mais visiblement ce jour-là nous étions chanceux. Sans doute à cause du temps maussade et qu’il était 3 heures de l’après-midi (oui les coréens mangent à tout heure =D) nous avons eu obtenu notre table immédiatement. Comme souvent dans les restaurants traditionnels, il faut déposer ses chaussures à l’entrée. D’ailleurs pour la petite anecdote il y a des chaussons pour aller aux toilettes et ainsi ne pas se souiller les pieds.

En plus d’être bien présenté comme on peut le voir sur la photo, c’était très bon mais définitivement je ne suis pas fan du Kimchi : légumes fermentés piquants qui agrément automatiquement chaque repas coréen. Ici en l’occurrence c’était du choux chinois et du radis blanc. Mais visiblement, tous les coréens n’apprécient pas non plus le piquant, en tout cas c’était le cas de Soyun.

Dans la soupe, il y avait des morceaux de pâte de riz en forme de cerises oO. Historiquement, chaque région a sa propre forme. Comme m’avait dit Soyun, cela n’a pas vraiment de goût, on a juste l’impression de manger une pâte gluante.

Les mandus (pâte fourrée de légumes et viande cuite à la vapeur) étaient délicieux, j’avoue que j’ai eu du mal à les saisir surtout quand je les ai coupés en deux avec la cuillère pour pouvoir ajouter de la sauce soja. Et oui, les baguettes coréennes sont plates et celles-ci en plus étaient métalliques donc ça glissait pas mal xD.

Ensuite on est passé devant la maison providentielle, la maison bleu. Cette route nous a mené au village de Bukcheon qui signifie village du nord. En effet il est situé au nord du palais de Gyeongbokgung. Malgré le crachin au début, c’était très sympa d’arpenter les petites ruelles en hauteur pour apercevoir les Hanok (vielles maisons historiques coréennes de plus de 600 ans). À chaque printemps les habitants collent sur leur porte d’entrée des bandeaux avec des messages. Cela sert à apporter la chance et le bonheur à toute la famille.

Ensuite, la journée s’est achevée. Comme vous le savez sans doute, les coréens travaillent beaucoup, Soyun n’a pas fait exception à la règle. Quant à moi, toujours épuisé par le décalage horaire et les courtes nuits, je suis aussi rentré.

J’ai passé mon premier jour en Corée non sans galère !

Comme je ne réussissais pas à dormir dans l’avion j’en ai profité pour regarder des films. Coco, Au fil de l’eau une bonne réalisation et un des seuls films français Les grands esprits, un film similaire à Entre les murs. À mon arrivé, j’ai désactivé le mode avion pour obtenir les conditions tarifaires de Free en Corée par SMS. Bonne surprise, l’abus ne se fait pas du tout ressentir, on apprécie la générosité des opérateurs. La data est vraiment accessible seulement 9,70 euros TTC par Mo. Dans un pays où la 5G est disponible, on ne comprends pas comment cela est possible. Bon autant dire, que j’ai tout de suite activé de nouveau le mode avion et plutôt profiter du Wifi de l’aéroport d’Incheon. Ce qui a déclenché la réception d’un message très accueillant de mon hôte.

Where are you now? You have to arrive here quickly. I have an appointment at 12:30 here and I have to go out.

Il y avait beaucoup de monde à la douane, et Google me donner une heure d’arrivée approximative de 12:10 mais bien entendu pour un départ immédiat. Évidemment c’était impossible de respecter son impératif de 12:30. Je lui ai répondu et j’ai ensuite, reçu les instructions de mon hôte pour me rendre chez lui.

La bonne surprise, c’est que ce fut très facile. Les arrêts de bus encerclent l’aéroport avec de nombreux guichets pour acheter son billet. J’ai pu facilement communiquer en anglais pour obtenir mon ticket. J’ai pu utilisé ma carte bancaire Revolut, cela me permet de bénéficier du cours réel des devises et de ne pas avoir de frais supplémentaires souvent surfacturer par nos banques françaises.

Devant l’Arrêt de bus tout le monde attend sagement en ligne. Et lorsque le bus se présente, la rapidité pour prendre en charge et monter à bord est étonnante. Les porteurs s’occupent de vos bagages avec des gants blancs collent un ticket sur vos bagages et vous transmettent le duplicata pour réceptionner le bon bagage lors de votre descente. Le bus était propre et prestigieux. Bonjour les sièges similicuirs. De plus le prix est raisonnable 10000 wons (~7 Euros 50) pour 1h de trajet avec wifi ultra rapide (nous sommes en Corée après tout). À titre de comparaison le confort n’a rien avoir avec le BusDirect, simple car type scolaire avec des sièges en mousse (17 Euros pour Paris Montparnasse – Charles de gaules).

Dans le bus, prévenu mon hôte du départ du bus mais il ne m’a jamais répondu. C’était un peu stressant car au final je ne savais pas si je le retrouverais à l’arrêt indiqué, de plus je n’étais pas sûr de retrouver une connexion Wifi facilement. Je suis arrivé vers 12:40 mais malheureusement je me suis trompé d’un arrêt car personne n’est descendu au mien et pour le coup ce n’était pas écrit le prochain arrêt :/. J’ai du remonter à pied. C’était vraisemblablement un quartier dynamique avec beaucoup de voitures et de passants. J’étais près d’une grande université, lieu aussi touristique pour son architecture. Et là, la panique se fait ressentir, l’hôte n’était pas présent et aucun Wifi public aux environs. J’ai demandé à des personnes s’ils pouvaient appeler la personne ou me faire un Hotspot wifi. Mais ce n’était pas le bon lieu car ils attendaient leur bus. Je me suis donc orienté vers un café. Bon visiblement en Corée il y a des endroits où il est écrit café mais c’est un piège pour nous étranger, cela peut être un endroit où l’on mange. La vendeuse m’a donc gentillement montrer du doigt le véritable café de l’autre coté de la rue. J’étais en sueur, il y avait du soleil mais il faisait tout de même froid. Arrivé dans un Starbucks revisité, j’ai commandé un thé froid, préssé par le temps, je n’ai pas trop réfléchis et j’ai opté pour un thé vert aux fruits, j’ai vu citrus j’ai donc pris ça en pensant que le goût serait acidulé de citron mais je me suis vite apercu que j’avais tord. Je me suis retrouvé avec des morceaux d’écorces oranges dans mon verre c’était je le saurais plus tard du Dekopon.

Je déteste ce gout d’orange mandarine, ça avait un goût de médicament. J’ai donc juste continué à profiter du Wifi. J’ai dis à l’hôte que j’étais en face de la station Ewha mais il me disait d’aller à la sortie 3 du métro. J’ai demandé à la vendeuse où c’était mais visiblement elle ne comprenait pas bien l’anglais elle m’a fait un vague signe, peut-être là bas. Mon hôte continué à me mettre la pression. Je lui ai dis que je ne savais pas où c’était cette sortie, de demander de m’envoyer la position sur google map. Il m’a simplement dit en guise de réponse

Tout le monde trouve, demande aux gens. Si tu n’arrives pas dans 5 minutes, tu pourras revenir à 21h.

Pas le choix, j’ai répondu : J’arrive et j’ai abandonné ma boisson car avec tous les bagages c’était impossible de la transporter. Je me suis empressé de demander à un passant. Coup de chance il m’a compris et indiqué l’endroit.

Arrivé à la sortie de métro, le coréen d’une trentaine d’année m’a sauté dessus et s’est énervé comme pas possible. Comme un italien, il a fait des signes me montrant le message et criant sortie 3, sortie 3…

Bref il m’a prié de le suivre, toujours énervè et d’un pas rapide vers un chemin ascendant. La joie, aucune aide pour les valises un hôte et l’inconnu qui m’attend, je suis resté calme il n’avait pas l’air de bien comprendre l’anglais en plus mais j’avoue que j’étais inquiet de ce qu’il allait se passer. Aux niveaux des marches, il m’a tout de même pris un sac. Était-ce de la pitié ou qu’il avait peur que je sois trop long ? Au portail d’entrée, j’ai vu une deuxième personne de la vingtaine vraisemblablement lui aussi énervé en train de tripatouiller son téléphone portable pour cacher sa colère. Après m’avoir montrer le code d’accès. On a enlever nos chaussures avant de rentrer. Puis en 5 minutes, il m’a montré ma chambre et les commodités puis il est parti. J’ai eu une grande chambre avec un lit double et le petit déjeuner compris. Il y avait des tartines de Nutella ^^. Les serviettes de bains étaient fournis mais il ne faut pas être grand, c’est miniature de la taille d’un tapis de bain. Des toilettes comme aux japons. Le seul bémol c’était la salle de bain pas ultra propre à tous les endroits mais dans l’ensemble c’était un bon rapport qualité-prix (17 euros).

Après m’être installé, je me suis baladé. Il était déjà 3h de l’après-midi je suis allé manger dans une chaine de fast food coréenne Isaac Toast.

Visiblement cela attire pas mal de jeunes, le restaurant n’était pas grand mais il y avait pas mal de passages même à 3 heures de l’après midi. Rien d’exceptionnel cependant au niveau du goût, le pain est sucré et huilé et les goûts sont ceux du fast-food américain. La viande avait un goût de saucisse de Strasbourg et les pommes de terre de crème sucrée sans compter les sauces ajoutées. Je ne suis pas convaincu. Pour deux sandwichs je m’en suis tiré pour 6200 wons, environ 5 euros.

En me baladant, j’ai vu une devanture étonnante.

Je me suis ensuite baladé au sein de l’université d’Ewha. Je vous laisse voir les images dans la vidéo. C’est très sympa comme campus. Il y a beaucoup de touristes. D’ailleurs près de la station de métro et je le verrais plus tard dans les quartiers touristiques il y a des personnes habillés en rouge avec des casquettes pour nous aider à visiter Séoul. C’est sympa, cela change des points d’informations fixe.

Ensuite la grosse galère ce fut de trouver un distributeur automatique. Nous étions dimanche, donc les banques étaient fermés et lorsque je trouvais des  distributeurs ma carte n’était pas accepté même dans le 7 eleven. J’ai fini par trouver dans ma station de métro un distributeur qui a fonctionné. Avec des frais astronomiques 3600 wons pour un retrait de 30000 wons. Comment est-il possible d’avoir plus de 10 % de frais ? Bon je n’avais pas le choix, pour payer le métro il faut des billets contrairement aux restaurants/boutiques où je ne sais pas pourquoi ma carte fonctionne à chaque fois.

Je suis ensuite parti me promenait en soirée à Gangnam, pour danser comme Psy ou pas xD. Il y avait énormément de monde dans ce quartier qui abritent de nombreux magasins au sein de gratte-ciels illuminés. Je ne suis pas resté longtemps à cause de la fatigue mais j’en ai profité pour manger sur place, un repas de nouilles vraiment pas terrible mais pour seulement 5000 wons (3,80 euros).

C’est ainsi que s’est achevé cette journée.

 

 

 

Bonjour tout le monde !

Ça y’est avec ma grosse valise de presque 23 kg je me rends au japon. Je profite de mon escale à Munich pour écrire cet article. Mais avant de rejoindre le pays du Soleil Levant, je fais une escale en Corée du Sud de trois jours. Il est prévu que j’arrive ce samedi 17 mars à 10h35 heure de Corée. Je prendrai des images avec ma caméra en arrivant. Ensuite le 20 mars, je me dirige vers Tokyo avec un vol qui va piquer à 7h45 pour une arrivée à 10h10.

Pourquoi ce voyage de l’autre côté du globe, pourquoi le Japon ?

Depuis un moment, je réfléchissais à voyager après mes études. J’ai pu travaillé pendant deux ans et demie en alternance et avec des stages, j’avais envie de casser un peu la routine avant de me poser. J’avais envie d’évasion, découvrir une nouvelle culture, de nouveaux métiers, gagner en autonomie et continuer d’apprendre. J’ai choisi le japon, car c’est un pays totalement dépaysant qui me fascine. J’ai regardé pas mal de vidéos dessus, reportages, lu d’articles et de mangas. Il y a tellement de choses différentes qui paraissent intéressantes. De plus c’est un pays sûr, je ne me vois pas encore trop aventurier dans l’âme, peut-être un jour qui sait ? Puis aussi, car j’ai déjà pu avoir un avant goût avec un ami (yorunohikage.fr) pendant un mois. Je ne me voyais pas partir dans un pays totalement inconnu pendant une si longue période bien que l’Australie/ Nouvelle Zélande me tentaient bien. J’ai découvert le programme PVT à tout hasard à Brest. J’ai assisté à une présentation et aussi à des retours d’expériences de voyageurs. Pour ceux qui ne connaissent pas le PVT c’est un Visa Permis Vacances travail qui nous vient d’un accord commun avec la France. Il vous permet de voyager et de travailler (les modalités dépendent du pays hôte) pendant une certaine période dans différents pays du monde. Les plus connus sont le Canada, l’Australie ou encore La nouvelle Zélande mais il y a en d’autres comme le Japon, La corée du Sud, Le chili…